Si l'agriculture et le pastoralisme ont traversé les siècles et demeurent une composante essentielle de l’économie locale, le village de Sare a également connu des activités aujourd’hui disparues. En 1810, l’abbé saratar Dominique Lahetjuzan écrivait : "Il y a sur le territoire de Sare une trentaine de minières de fer, petites ou grandes. Il y a près de cent ans qu'on les a abandonnées, soit qu'elles étaient peu abondantes, soit qu'on ait détruit la forge par manque de charbon."
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Le village de Sare |
Au XVIIIe et XIXe siècles, une activité de transformation métallurgique indépendante des anciennes forges perdure. Les archives recensent pas moins de 18 forgerons et ferblantiers entre 1770 et 1890. (Le ferblantier fabrique ou vend des objets en fer-blanc, notamment des ustensiles ménagers tels que casseroles, bassines, assiettes ou lanternes).
Le XIXe siècle marque aussi les débuts de la prospection d’anthracite sur le territoire saratar. Ce site minier, connu sous le nom de Houillères d’Ibanteli ou mines de Sare, comprenait plusieurs infrastructures. Les vestiges visibles aujourd’hui sont les murs des trémies, qui étaient reliés aux différents sites d’extraction par un câble aérien de 300 mètres et une voie de roulage de 900 mètres équipée en rails Decauville. En avril 1918, l’exploitation était encore en activité.
Ibanteli 698m |
Le site des houillères de Sare |
Bibliographie : Éric Dupré & Christian Saint-Arroman - Sare - Ekaina, 1993.
Le site des houillères de Sare |
Depuis l'aire de pique-nique de Xabalo, un circuit relativement facile vous permet de découvrir un magnifique panorama depuis le sommet de l'Ibanteli ainsi que l'ancien site des houillères de Sare.
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